Eldran se rendit dans l’une des nombreuses Chambres qui étaient siennes. Dans celle-ci se trouvaient plusieurs artefacts de magie vaudou. Des poupées par centaines étaient accrochées aux murs de la pièce…représentant chacun de ses lieutenants, proches et amis…
Eldran savait qu’en possédant ces différentes armes…nul n’oserait lui désobéir. Tous savaient ce que le seigneur elfe serait capable de leur faire, car il y prend grand plaisir…
Eldran avait l’habitude de recourir à cette méthode lorsque le serviteur fautif tentait de fuir. Certe, Eldran pouvait laisser aux nombreuses créatures rôdant sur ses terres le soin de mutiler et déchiqueter ces fuyards…mais lorsque l’affront qui avait été fait au seigneur était d’une importance considérable, Eldran tenait à prendre plaisir par lui-même à la sanction.
Alors que la porte était refermée par les gardes, Eldran saisit une poupée vierge, elle ne ressemblait à personne. Il la décora avec quelques habits de paysan…puis y mit des cheveux.
« Quelques poils d’une victime déjà bien consciente du mal qui l’attend… »
(à noter que lorsque Eldran pouvait prendre son temps et avoir du plaisir avec une victime déjà attrapée…il prenait grand soin de prévenir celle-ci des douleurs qu’elle connaitrait.)
Eldran récita quelques incantations, puis son esprit fut transféré dans le corps du paysan ciblé. Eldran ressentait tout ce que les sens du paysan pouvaient ressentir. Il donna donc le mot de passe aux gardes pour que ceux-ci amène les instruments.
Eldran, étant désormais dans le corps du paysan, saisi la scie que les gardes lui emmenèrent. Il s’assit par terre et commença à découper sa cheville gauche. Il scia, on pouvait entendre le tibia craquer et se séparer. À quelques reprises Eldran s’arrêta, suite à la douleur ressentie. Eldran adorait cette sensation…il prenait donc tout son temps pour apprécier chaque instant du supplice que le paysan ressentait aussi, bien qu’incapable de l’affirmer.
Après plusieurs sensations des plus profondes….la scie atteint le péroné. La vibration que le découpage provoquait était particulièrement sensible. Puis le contact fut rompu entre le pied et le reste de la jambe. Eldran prit son pied, désormais solitaire, puis s’amusa à mettre la main là où il devrait être.
« Ressentir la douleur est une chose…mais ne plus avoir de pied…voilà qui est hilarant... pour un travailleur! »
Eldran prit alors la scie de la main gauche puis s’attaqua au pied droit. Malheureusement, Eldran était droitier et la scission de la cheville droite s’avéra nettement plus lente, douloureuse et de moindre qualité. Le seul problème avec cela, était justement ce dernier point…Eldran n’arrivait pas à découper les derniers tissus reliant le tibia et le péroné aux Tarses. Il demanda donc l’aide de ses gardes en leur demandant d’emmener une bûche de bois et une masse…
Une fois le matériel arrivé, l’un des gardes installa la bûche de bois sur le côté de la cheville restante d’Eldran et mit son pied (et tout son poids) sur l’autre extrémité de la bûche. Un second garde arriva avec la masse et s’installa à porter du pied droit d’Eldran. Il prit un élan dans les airs avec la masse, puis donna un violent coup sur le pied restant. D’un coup, les derniers ossements se broyèrent et les chairs se déchirèrent. Eldran ne put retenir un cri de douleur qui fit frissonner tout ceux qui l’entendirent.
Regardant ses deux chevilles sans pieds et la flaque de sang qui s’était répandue. Le sang commençait à manquer dans ses veines. Il décida donc de s’allonger et de profiter du moment. Ce n’est pas n’importe qui, qui peut goûter la douceur d’une mort lente et retrouver la pleine forme en un instant!
Lorsque la mort prit le paysan, Eldran se retrouva à nouveau dans son propre corps, dans sa chambre vaudou. Eldran avait perdu ce plaisir qu’est la fuite de la vie, mais cet épisode lui avait servit de méditation des plus agréables, bien que cela ne dura que 10 minutes.
Dans la pièce ou le corps mutilé du paysan gisait dans le sang…les deux gardes se regardèrent…le premier demanda :
« Qu’avait fait cet homme pour mériter ce châtiment? »
Le second garde lui répondit: « Ah, il avait oublié de rapporter les bottes du maître! »