Les Vents du Paradigme
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 Histoires diverses ( Phenix )

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Phenix
Zéphir
Phenix


Nombre de messages : 58
Date d'inscription : 19/05/2005

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MessageSujet: Histoires diverses ( Phenix )   Histoires diverses ( Phenix ) EmptyVen 19 Aoû 2005 - 21:58

Le quartier général était installé en contre bas de la colline qui masquait la bataille. Quelques officiers étaient présent ainsi que leur aide de camps. La lisière de la forêt assurait la discrétion nécessaire à l’état major pour travailler malgré la pauvreté de l’installation. Seulement quatre cartes de la région et trois grandes tente.

Le seigneur Phenix était au sommet de la colline entrain d’observer les manœuvres. Depuis le matin les troupes s’épuisaient en marche et contre-marche sans parvenir à un seul accrochage. Les manœuvres inattendus de son adversaire avaient par deux fois brisées ses tentatives d’encerclement. C’est vers 14 heures que les première ligne engagèrent l’adversaire dans la plaine au centre du champ de bataille. Depuis les troupes engagées n’ont cessé d’être plus nombreuses jusqu'à un engagement général.

En haut de la colline…
Phenix : « Nous allons bien finir par percer ! Que les hommes ne se relâche pas nous gagnons du terrain. » Adressa t-il à un officier de liaison qui parti immédiatement.

Il savait que c’était faux, tout comme l’officier de liaison probablement. On pouvait aisément voir la situation : le centre était proche d’être enfoncé tandis que le flanc gauche ne parvenait pas a avancer. Mais il n’a pas d’autre alternative, il faut tenir pensait le seigneur.
L’officier était bien loin quand il descendit de la colline vers son quartier général.

Phenix : - Messieurs, quel est la situation ?
Général Trator - Nos éclaireurs ont repéré des cavaliers ennemis en attente en retrait sur le flanc gauche il y a 10 minutes.
Phenix : - Combien ?
Trator : - Au moins trois bataillons.
Phenix : - Autant ! Avec les marais à l’Ouest s’ils ne peuvent pas nous déborder, ils attendent que notre flanc gauche soit enfoncé pour ensuite couper nos lignes et prendre notre centre à revers. Commandant Cysto, votre bataillon d’infanterie aime la boue ?
Cysto : - Pas encore.
Phenix : - Il aimera ça, c’est bon pour la peau. Que vos hommes délestent leur matériel lourd et pénètrent discrètement dans le marais. Vous y resterez jusqu'à nouvel ordre.

Cysto sorti de la tente en maugréant, l’idée de périr dans un marais ne le réjouissait guère.

Trator : - Vous comptez attaquer leur cavalerie ?
Phenix : - Ils veulent percer notre flanc gauche, on va les aider. Que les arrières du flanc gauche se replient sur 300 à 400 mètres en se retranchant sur les positions qu’ils estiment les plus avantageuses. Comment se porte notre flanc droit ?
Trator : - C’est le seul qui se porte bien, peu de contre-attaque, nous avons eu la rivière sans difficulté.
Phenix : - Je veux que 6 des 17 bataillons du flanc droit rejoignent les arrières du flanc gauche. Les bataillons restant maintiennent la position et se regroupent sur la rivière en cas de problème. Dès que le flanc gauche est renforcé, que les première ligne du flanc gauche se replie.
Trator : - Cela sera fait.

Pendant que la lente transmission des ordres s’effectuai Phenix remonta sur la colline. Les nombreux étendard dorée malmené par les combat s’effondraient et se relevait sans cesse. Il y a plusieurs années, l’étendard de cette armée avait été brandi par pas moins 30 soldats durant un seul et même assaut. Jamais l’étendard ne resta à terre.
Un peu plus d’une demi-heure plus tard le flanc gauche fut percé avec la bienveillance du seigneur Phenix. Immédiatement la cavalerie adverse s’engouffra dans la brèche, l’infanterie suivait de loin la cavalerie. Avec l’absence de réserves derrière le flanc gauche, l’attaque de cavalerie tomba dans le vide.

Quand les trois bataillons de cavalerie virent enfin leur adversaire il était déjà trop tard. Des combattants les attaquaient des tous cotés, sortant des forêts et une pluie de flèche brisa leur moral tandis leur ligne arrière était coupé par le bataillon du commandant Cystos. Ce fut tout le flanc gauche adverse qui fut encerclé en moins de 10 minutes et réduit au silence en moins d’une demi-heure. Le choc a été tel que tout le dispositif du flanc ennemis fut littéralement désintégré avec l’impossibilité de rétablir une nouvelle ligne de défense.

La percé fut immédiatement exploitée avec puissance, l’armée adverse battit en retraite peu de temps après.
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Phenix
Zéphir
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Date d'inscription : 19/05/2005

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MessageSujet: Re: Histoires diverses ( Phenix )   Histoires diverses ( Phenix ) EmptyJeu 1 Sep 2005 - 13:31

L’imposante cité était en ruine. Phenix avait personnellement dirigé les opérations, comme il le souhaitait la ville avait n’était plus qu’un tas de décombres. Il haïssait les elfes noirs, surtout ceux qu’il combattait, corrompu et indigne du rang d’« elfe ». Alors Phenix avait ordonné d’encercler la ville et de rassembler toutes les pièces d’artillerie et d’en produire à nouveau en très grand nombre. A l’aube de la bataille, plus de 60 canons au km/carré étaient rassemblé autour de la ville. S’en suivit un pilonnage d’une intensité extrême qui dura 3 jours et 3 nuits. Alternant les projectiles incendiaires et les boulets de 20 à 70Kg. Les murs avaient depuis longtemps cédés face aux projectiles mais cela importait peu. On vit sans cesse des explosions ravager et brûler les même lieux encore et encore. Rien ne fut épargné par ce déluge de feu. La plupart des habitants furent ensevelie sous les décombres.

Lorsque l’assaut fut donné la progression fut rapide dans un premier temps. Les défenses comme les défenseurs furent annihilés en grande partie par l’intense pilonnage qui venait de s’estomper. Dans un second temps, la progression fut au contraire très lente et coûteuses en hommes, en effet le sous-sol de la ville qui n’avait pu être atteint par le bombardement avait été retranché. De plus le sous-sol empêchait toute utilisation importante des archers à cause du plafond parfois bas mais surtout de la très faible luminosité. Les archers elfes au contraire n’ont pas besoin de beaucoup de lumière pour exercer leur art.

Le lendemain au matin, soit 4 jours après le début du pilonnage, la quasi-totalité de la ville était prise et en cendre. Seule résistait une petite place forte ou le seigneur elfe noir et sa garde personnel repoussaient tous les assauts depuis 3 heures. Phenix voulais finir le travail lui-même et mener le dernier assaut à la tête de ses hommes.

Le seigneur marchait dans le sombre corridor, son aube comme à l’habitude recouvrai une épaisse amure. Des spadassins étaient assis contre les murs, blessé pour la plupart, et épuisé pour les autres. Les cris des mourants se faisaient entendre de loin, Phenix était au milieu des gémissements de ses braves soldats, certains condamnés à une longue agonie. Toutefois aucun de ses combattants ne pleurait ou ne regrettai quoi que ce soit, c’est pour cela que le seigneur Phenix les aimaient. Tous affrontaient la mort avec courage, et ceci était bien plus qu’honorable. C'est un honneur que de commander de tels hommes. Enfin Phenix arrivait dans le grand hall souterrain taillé dans la roche ou était installé la ligne de front. Un simple couloir plutôt large permettait d’accéder à la pièce ou s’était retranché les derniers elfes noirs. Ce même couloir était bondé de barricades et de pieux. Dans le grand hall ou les hommes se préparaient à l’assaut Phenix remarqua les magnifiques sculptures au plafond avec des écritures et glyphes qu’il était incapable de déchiffrer. Le capitaine vint le voir :

Le Capitaine : Nous attaquerons d’ici quelques minutes mon seigneur, c’est moi et mes hommes qui vous accompagneront. Votre présence ici est fort appréciée, les hommes redoutent ces créatures et chaque assaut se termine par une retraite sanglante. Vous voir ici vas remonter le moral des troupes.
Phenix : Oui capitaine, être auprès de mes hommes importe beaucoup pour moi, surtout lorsque se livre des combats aussi difficiles. Combien sont-ils à l’intérieur ?
Le Capitaine : Une cinquantaine, peu être plus.
Phenix : Parfait, prévenez-moi dès que vous et vos hommes seront prêt.

Phenix s’éloigna et s’assit sur un banc de pierre. Il n’y avait pas de choses précieuses ici. Tout était en pierre, mais les sculptures étaient supérieures en tout point par rapport à celles dans sa cathédrale De simples torches éclairaient l’endroit. Phenix fit le vide dans sa tête avant de mettre en arrière le capuchon de son aube avec la main droite. Il resserra les diverses pièces de son armure une à une avant de retirer une partie de son équipement. Sa puissante épée longue lui sera inutile dans un endroit aussi exigu, alors il opta pour deux dagues et une épée courte. Il entendit siffler et vit tout les hommes se mettre en rang de bataille. Il était temps d’en finir. Phenix se leva doucement avant de marcher vers ses hommes. Les deux premiers rangs étaient équipés de hallebardes et de lances ainsi que de boucliers, derrière étaient les hommes d’armes. Le sir Phenix vit une flamme de rage qui brûlait dans les yeux de chaque soldat. Il n’en connaissait aucun, mais au contraire tout ses soldats le reconnaissait.
Le seigneur se plaça avec les hommes d’armes a l’arrière. Nombreux étaient les chefs valeureux qui combattaient à la tête de leurs hommes, la plupart y ont laissé la vie.
D’un geste de la main le capitaine ordonna de dégager l’entrée du corridor des barricades.

Dès que l’entré fut dégagé quelques flèches s’abattirent sur les assaillants en formation resserrée, les boucliers prouvèrent leur utilité. L’avance dans le couloir était lente mais sure. Les torches dans le couloir avaient été éteintes. On apercevait enfin nos ennemis, vêtu d’armure noire et pourpre avec des lames et des crochets un peu partout. L’aspect de ces créatures était terrifiant. Quand les combattants humains n’étaient rendus qu’a quelques mètres de l’entrée de la pièce, dernier refuge de l’ennemi, les elfes chargèrent avec une férocité sans égale. Immédiatement les lances et les hallebardes embrochèrent les elfes les plus imprudents. Déjà la formation atteignait la salle, à vocation religieuse probablement. Déboulant dans la pièce les hommes d’armes engageaient le combat sur les flancs pendant que les lanciers et hallebardiers sortaient leurs épées. Les réflexes des elfes sont fulgurants, esquivant la plupart des coups. Un lancier de première ligne fut immédiatement décapité par un énorme sabre, tandis qu’un autre eu le thorax perforé par la lance de son voisin. Les hommes d’armes qui usaient avec le plus d’habilité de leurs épées parvenait à en tuer quelques-uns un. Phenix restai à l’arrière du combat, cherchant du regard le seigneur ennemi. Malgré les lourdes pertes, le courage des spadassins ne faiblissait pas face aux elfes noirs, la présence du Sir humain en personne y était pour beaucoup. Tous connaissait son histoire.

Soudain Phenix vit ce qu’il souhaitait, le sir elfe noir était là, en retrait du combat. Immédiatement il s’engagea dans le combat, sortant son épée de son fourreau il coupa la jambe de l’elfe le plus proche qui visiblement ne s’attendait pas à lui puis d’un geste rapide et large il trancha la gorge d’un autre qui s’écroula aussitôt. Il avança tua encore et encore, il saisit le casque d’un elfe bardé de pique et le jeta sur son opposant avant qu’une profonde entaille dans le ventre ne l’achève. Il était aussi précis et rapide que les elfes, saisissant ses deux dagues il les lança successivement dans la gorge puis dans le ventre de son adversaire. Il récupéra ses deux dagues sans perdre de temps. Phenix reçu un coup de lame heureusement déviée par son armure, un spadassin embrocha le responsable de cette injure aux yeux de tous les hommes présents. Après plusieurs minutes de combat sanglant et sans merci, Phenix atteignit enfin son objectif, le seigneur Elfe noir. Le seigneur corrompu sorti sa longue lame d’argent et attaqua, Phenix esquiva le coup de justesse avant de se défendre à nouveau avec son épée. Se reculant le seigneur humain lança son épée sur l’elfe avant de foncer sur lui tout en saisissant ses deux dagues, un revers de lame dans le thorax eu raison du seigneur elfe noir. Il tomba lentement sur les dalles de pierre, Phenix prit son épée courte au sol et sans autre procès le décapita. Cette scène brisa l’espoir des derniers combattants elfes qui n’ayant d’autre choix, combattirent à mort. Une fois le massacre terminé, les survivants étaient moins d’une dizaine, Phenix réconforta les hommes. Le capitaine avait péri au cours de l’assaut, le seigneur veillerait à ce qu’il reçoive les honneurs militaires. Il repartit ensuite au campement au dehors de la ville. Il repartit deux jours plus tard pour son royaume.
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